À l’invitation du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, les documentaristes Hélène Robert et Jeremy Perrin dressent le portrait de la promotion 2021 du Jeune Ballet.
Rêvant de marcher dans les pas des anciens tels que Benjamin Millepied, Boris Charmatz ou Abou Lagraa, ces jeunes danseurs et danseuses font part d’une très grande détermination, qui ne les empêche pas néanmoins de douter. A l’image d’une génération et des incertitudes du présent, chacun s’interroge de quoi les lendemains seront faits.
Des lendemains qui dansent est le premier projet de film sur lequel d’engage Service Compris, en coproduction avec le CNSMD et en lien étroit avec l’équipe de La Société des Apaches.
Service Compris a est sollicité par la Communauté de Communes des Vals du Dauphiné pour valoriser, sur le site de La Corderie à La Tour du Pin, un patrimoine industriel et local autour d’un projet de création d’un éco-quartier par des actions culturelles visant à faire connaître et remémorer l’histoire du site, les savoir-faire qui s’y sont déployés et la mémoire des hommes et des femmes y ayant travaillé.
L’ethnologue et photographe Benjamin Vanderlick et la docu-mentaliste Florence Bruny ont collecté la mémoire du site, par des rencontres et interviews auprès des habitants, anciens ouvriers et témoins de l’activité industrielle, et ont mené en parallèle des recherches documentaires et iconographiques.
Service Compris a coordonné le travail de conception d’une exposition construite à partir de ce travail d’enquête et d’une collecte de mobiliers Triconfort auprès d’anciens salariés. L’exposition a été inaugurée à la Médiathèque de la Tour du Pin en septembre 2018, dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine.
L’ethnologue Péroline Barbet mène une collecte de témoignages dans le cadre du programme de recherche « Paroles Vigneronnes : programme de recherche ethnologique sur les paroles vigneronnes des Climats de Bourgogne : enregistrer, comprendre et faire entendre les voix du territoire », conduit par la Maison du Patrimoine Oral de Bourgogne, et formule des préconisations quant à la valorisation de cette matière sonore, dans le cadre d’une exposition à venir à la Maison des Climats de Bourgogne.
Dans le cadre de la refonte de l’exposition permanente du Musée des Arts de la Marionnette (anciennement Musées Gadagne), Péroline Barbet a conduit une collecte de témoignages de marionnettistes visant à préciser, par des témoignages de terrain, les contenus intellectuels de l’exposition, en redonnant toute sa place à la parole des artistes sur leur pratique. La série d’entre-tiens constitue également un fond de témoignages oraux qui pourront intégrer les collections du musée et pourront alimenter et documenter les prochains projets d’exposition.
Sur 2016 et 2017, l’ethnologue et photographe Benjamin Vanderlick coordonne une collecte de témoignages de personnes immigrées et primo- arrivantes sur six quartiers populaires de Rhône-Alpes, visant à rendre visible l’identité plurielle de la région.
Accompagnés par Benjamin, les habitants de ces quartiers, s’essaieront à l’entretien et au portrait photographique pour re-cueillir des récits migratoires personnels et sensibles. Ceux-ci ont été valorisés à travers diverses restitutions publiques et ont été publiés dans le livre Mes voisins – Récits & anecdotes de la migration aux éditions La Passe du Vent.
Mes voisins a été soutenu par la Région Auvergne-Rhône-Alpes (Soutien aux actions de participation citoyenne), la Fondation Un Monde Par Tous, la DRAC Rhône-Alpes et les villes de Lyon, Vaulx-en-Velin, Saint-Étienne et Annemasse.
Entre 2014 et 2016 Julia Pinget et Florence Bruny ont conduit un projet de valorisation patrimoniale autour de l’ancien site industriel des Papeteries de Cran-Gevrier. Fermées en 2006, elles ont laissé place à un écoquartier et à une réhabilitation partielle des bâtis industriels, pour y loger le Pôle des industries créatives du bassin annécien.
L’histoire des Papeteries n’a rien de spectaculaire. Elle ressemble à celle de beaucoup d’usines. C’est là sa force : à partir de cette histoire, somme toute banale, il est possible de s’interroger sur la disparition du monde industriel, son effacement, sur ce qui passe entre passé et présent. Dit autrement, alors qu’est célébré le passage de l’industrie du papier à l’industrie numérique, nous nous sommes demandés ce qu’il restait de cette histoire.
Que reste-t-il quand un lieu a disparu ? Que garde-t-on d’une vie de travail ? Quels chemins nous fait faire l’archive ? Ces trois questions ont tracé le « territoire » de nos pérégrinations et nous ont amené à concevoir deux objets de restitution distincts mais complémentaires : un journal, et un site web, chacun devant inscrire, dans sa forme, son contenu et son cheminement propre, une manière d’aborder ces questionnements, sans prétendre pour autant y répondre de manière ferme et définitive.
La restitution de ce travail de recherche s’est faîte en septembre 2016, à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, avec la publication d’un journal de quarante pages (diffusé gratuitement dans les lieux culturels de l’agglomération annécienne) et la mise en ligne du site web lespapetiers.fr.
Avec le soutien de la DRAC Rhône-Alpes et la Région Au-vergne-Rhône-Alpes (appel à projets Mémoires du XXe siècle), la Ville de Cran-Gevrier, le Conseil Départemental de Haute-Savoie et Teractem.
Péroline Barbet et le documentariste Alexis Jacquand ont assuré la réalisation d’une création sonore et de modules vidéo pour l’exposition Si on chantait ! du Musée Dauphinois, à Grenoble.
« Elle ne demande qu’une voix pour exister. Pour autant, de la chansonnette à l’hymne, de la comptine à la ballade, de la berceuse au chant révolutionnaire, la chanson véhicule nos sentiments, exprime notre pensée et ponctue nos mémoires comme une formidable madeleine de Proust. Elle nous ressemble, nous rassemble et fait œuvre dans l’immense répertoire de la littérature orale.
Si on chantait ! propose d’écouter la chanson populaire dans cet universel lien social. »
L’idée maîtresse de cet atelier de réalisation audiovisuelle conduit à Feyzin à l’automne 2015 était d’amener les jeunes participants à porter un autre regard sur leur lieu de vie et de travail, à détourner l’image qu’ils ont de leur propre environnement pour mieux le réinventer. Un court métrage a été réalisé avec les participants, Les Razes, quartier libre, visible en ligne.
Avec le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes (dispositif Fiacre), de la Métropole de Lyon, de la DRAC Rhône-Alpes et de la Caisse des Dépôts & Consignations (appel à projet Solidarités urbaines).
Péroline Barbet et Alexis Jacquand ont réalisé la série L’expérience du match pour l’exposition Divinement foot des Musées Gadagne : une collecte de témoignages auprès de supporteurs et d’amateurs de football, mis en scène dans des portraits qui racontent l’expérience du match vécue au sein des stades, lors des grandes rencontres et des championnats, et qui permettent aussi de saisir l’empreinte plus diffuse du foot au quotidien, dans les bistrots, les clubs amateurs et les terrains vagues de la ville.
Début 2015 la documentariste radio Myriam Prévost réalise pour Le Rize de Villeurbanne les créations sonores de l’exposition Et ils sont où les ouvriers ?, voulue comme un lieu de discussion et de débat avec les Villeurbannais(es) sur la question de l’identité ouvrière.